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Front de Gauche / PCF, Le Luc en Provence

ce blog a été créé en 2010. Son objectif est d' informer sur la vie politique, sociale, écologique et culturelle tant au plan local que national ou international. Sans le rassemblement des forces de gauche et de progrès il est impossible de changer de cap pour une société plus juste et plus fraternelle. S'il devait avoir une devise elle serait : " penser global pour agir local."

Amis(es) et camarade du NPA rejoignez nous !!

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En politique comme dans d’autres domaines l’isolement, le repli sur soi ne mène à rien si ce n’est qu’à la dépression et à la nostalgie. Seule l’union est porteuse de dynamique et d’espoir.

En effet, seuls le partage et l’union dans la clarté des débats et le contenu des programmes peuvent ouvrir le chemin de la victoire pour nos millions de concitoyens en grande souffrance sociale et pour ces millions de gens désabusés qui souhaitent tourner la page du Sarkozysme pour plus de fraternité, de solidarité et de partage des richesses produites, à l’heure où en pleine cirse les profits des entreprises viennent d’augmenter de plus de 80% !!...

 

Yann Cochin, syndicaliste Solidaire-Energie, ancien du NPA, partisan de l’ouverture de son parti, s’est démené depuis 2009 afin que sa formation ne fasse pas cavalier seul lors des futures échéances électorales de 2012.

Cet inlassable combattant n’avait pas hésité à entamer une grève de la faim avec un de ses camardes. Ils l’avaient fait pour défendre un militant que la direction d’EDF voulait licencier après les luttes de 2009.

 

Aujourd’hui, après Christian Piquet, secrétaire de la Gauche Unitaire, démissionnaire du parti de d’Olivier Besancenot en mars 2009, c’est au tour de Yann Cochin de rejoindre le Front de Gauche pour s’y investir.

Il vient en effet de démissionner lui aussi du NPA avec six autres de ses camarades au motif suivant : « Nous avons acquis la certitude que ce n’était plus redressable… »

 

Il vient de prendre ses responsabilités au sein de « Convergences et Alternative » partenaire du Front de Gauche.

Ce collectif se renforce des départs du NPA, de ceux qui déplorent sa persistance à développer une telle stratégie d’isolement et de repli sur soi, limite suicidaire.

 

Comment ne pas remercier l’attitude de tous ces camarades qui font confiance à l’unité et à l’outil de rassemblement que représente le Front de Gauche.

Comment ne pas les remercier de ne pas vouloir voir se répéter l’implosion des mouvements citoyens de 2007 où Bové et Besancenot avaient joué les dynamiteurs.

 

Avec leur expérience de militant politique, de militant syndicaux le Front de Gauche s’enrichit de cette participation. Bravo !!

 

Désormais, ces militants, dont Yann Cochin fait partie, travaillent auprès de Marie-Georges Buffet pour recréer d’indispensables liens entre le mouvement social et le mouvement politique !!

 

Alors camarades de luttes, amis du NPA, ne torpillez pas la chance qui est offerte au monde du travail et aux milieux populaires.

Ne permettez pas la dispersion, si minime soit-elle des voix de la véritable gauche. Une telle attitude ne sert jamais le mouvement ouvrier car elle se fait toujours l’alliée objective de la droite et des tenants du pouvoir patronal.

 

Amis et camardes du NPA mêlez vos voies ( vos voix aussi ) aux nôtres, à celles des partenaires du Front de Gauche.  C’est indispensable pour modifier durablement le rapport de force à gauche.

 

Amis et camarades du NPA, rejoignez nous au Front de Gauches, rejoignez vos camarades communistes, les anciens du NPA, tous les syndicales, ceux de la GU, ceux du PG, de la Fase, de Convergences et Alternative qui font nôtre force et nôtre richesse culturelle et politique.

Ensemble nous formons une force de mouvement anti-capitaliste qui peut faire gagner la vraie gauche dans notre pays.

 

Unis dans les luttes et unis dans les urnes. Ensemble traçons ce chemin.

 

Jean-Marie Bernardi.

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<br /> Sarkozy à la botte des marchés et de l’Allemagne<br /> <br /> La prestation du Chef de l’Etat, pardon du candidat Sarkozy, n’a guère surpris. Il nous a sauvé du désastre, paraît-il, lui et son homologue allemande qui porte la culotte. Rien que ça.<br /> <br /> Que voulez-vous, c’est la crise, il n’y peut rien. Il ne peut faire autrement que de demander au peuple de nouveaux sacrifices. La croissance baisse toujours, les recettes diminuent, la dette<br /> augmente, le triple A est menacé, on paye déjà des intérêts plus élevés que l’Allemagne mais pas autant que la Grèce : 25%. Elle ne pouvait que s’enfoncer davantage !<br /> <br /> C’est la faute aux Américains avec leur crise des subprimes, aux 35 heures, aux retraités, aux fonctionnaires trop nombreux et trop protégés, à tous ces assistés qu’il faut indemniser en cas de<br /> maladie et soigner dans nos hôpitaux. A tout le monde sauf aux spéculateurs, aux actionnaires assoiffés de dividendes, aux banques qui pratiquent des taux usuraires, à ces « marchés financiers »,<br /> qui ont aussitôt réagi en faisant regrimper la bourse, mais ils exigent plus. La crise leur sert à ça.<br /> <br /> Le MEDEF a salué le courage du président-candidat qui n’a besoin de personne pour s’autoféliciter. Et qui, courageusement, se tourne vers les victimes de la crise qui n’y sont strictement pour rien<br /> et décide, tout seul comme un grand, sous la dictée des marchés financiers, qu’il n’a pas d’autre choix. Il a même, dans un élan pathétique, affirmé qu’il n’avait pas seulement sauvé l’Europe, mais<br /> le monde de la catastrophe !<br /> <br /> Mais qu’a-t-il donc fait depuis 2007 sinon de beaux discours tandis que les déficits se creusaient comme jamais, tout comme le chômage, la pauvreté, les inégalités. Les spéculateurs n’avaient qu’à<br /> bien se tenir, les paradis fiscaux aussi, les hauts salaires, les profits « un tiers pour les salariés, un tiers pour les actionnaires, un tiers pour les investissements… » Il allait réguler tout<br /> ça, moraliser le capitalisme !<br /> <br /> On a vu, il est venu : 450 milliards de dettes publiques en plus, 170 milliards d’exonérations sociales et fiscales pour « aider » les entreprises, rien qu’en 2010, 220 milliards par an de<br /> dividendes, 10% du PIB sont passés du travail au capital. (C’est en France que la productivité du travail est la plus élevée au monde, avec la Norvège). Et c’est aux salariés qu’il demande de<br /> travailler plus et plus longtemps pour continuer à engraisser la petite classe des maîtres de la finance et de l’économie et les hommes politiques à sa solde ?<br /> <br /> La fuite en avant le conduit –avec les autres Chefs d’Etat, y compris sociaux démocrates- à vouloir soumettre les budgets des Etats à un gouvernement européen aux pouvoirs renforcés de manière à<br /> mieux assujettir les peuples à la loi du fric, au détriment de ce qui nous reste de souveraineté nationale.<br /> <br /> En même temps qu’ils appellent la Chine au secours pour apporter un peu de ses excédents dans les coffres car les Etats-Unis sont exsangues et les plus endettés au monde<br /> <br /> Tel est le bilan et le programme de Sarkozy : la super austérité pour le peuple, l’opulence pour les riches. Le « progrès » social…à reculons et à marche forcée.<br /> <br /> A chacun de voir. Mais attention aux gestionnaires miracles, grands favoris des sondages, qui oublient facilement de toucher à l’essentiel : la maîtrise des banques, de la monnaie et du crédit, le<br /> pouvoir renforcé des salariés dans les entreprises, la taxation des revenus du capital, le développement des services publics, l’amélioration du pouvoir d’achat, du SMIC…parmi bien d’autres mesures<br /> indispensables pour recréer de la croissance et des recettes, si l’on veut que les promesses soient tenues. L’argent existe !<br /> <br /> Les communistes avec le Front de Gauche mettent au cœur de la campagne désormais ouverte, ces questions essentielles sans lesquelles nous ne sortirons pas de la crise de sitôt.<br /> Ils appellent à la riposte sans attendre, au développement de fronts de lutte contre toutes les dispositions qui s’inscrivent dans l’accélération des reculs sociaux annoncés.<br /> <br /> René Fredon<br /> <br /> <br /> Sarkozy à la botte des marchés et de l’Allemagne<br /> <br /> La prestation du Chef de l’Etat, pardon du candidat Sarkozy, n’a guère surpris. Il nous a sauvé du désastre, paraît-il, lui et son homologue allemande qui porte la culotte. Rien que ça.<br /> <br /> Que voulez-vous, c’est la crise, il n’y peut rien. Il ne peut faire autrement que de demander au peuple de nouveaux sacrifices. La croissance baisse toujours, les recettes diminuent, la dette<br /> augmente, le triple A est menacé, on paye déjà des intérêts plus élevés que l’Allemagne mais pas autant que la Grèce : 25%. Elle ne pouvait que s’enfoncer davantage !<br /> <br /> C’est la faute aux Américains avec leur crise des subprimes, aux 35 heures, aux retraités, aux fonctionnaires trop nombreux et trop protégés, à tous ces assistés qu’il faut indemniser en cas de<br /> maladie et soigner dans nos hôpitaux. A tout le monde sauf aux spéculateurs, aux actionnaires assoiffés de dividendes, aux banques qui pratiquent des taux usuraires, à ces « marchés financiers »,<br /> qui ont aussitôt réagi en faisant regrimper la bourse, mais ils exigent plus. La crise leur sert à ça.<br /> <br /> Le MEDEF a salué le courage du président-candidat qui n’a besoin de personne pour s’autoféliciter. Et qui, courageusement, se tourne vers les victimes de la crise qui n’y sont strictement pour rien<br /> et décide, tout seul comme un grand, sous la dictée des marchés financiers, qu’il n’a pas d’autre choix. Il a même, dans un élan pathétique, affirmé qu’il n’avait pas seulement sauvé l’Europe, mais<br /> le monde de la catastrophe !<br /> <br /> Mais qu’a-t-il donc fait depuis 2007 sinon de beaux discours tandis que les déficits se creusaient comme jamais, tout comme le chômage, la pauvreté, les inégalités. Les spéculateurs n’avaient qu’à<br /> bien se tenir, les paradis fiscaux aussi, les hauts salaires, les profits « un tiers pour les salariés, un tiers pour les actionnaires, un tiers pour les investissements… » Il allait réguler tout<br /> ça, moraliser le capitalisme !<br /> <br /> On a vu, il est venu : 450 milliards de dettes publiques en plus, 170 milliards d’exonérations sociales et fiscales pour « aider » les entreprises, rien qu’en 2010, 220 milliards par an de<br /> dividendes, 10% du PIB sont passés du travail au capital. (C’est en France que la productivité du travail est la plus élevée au monde, avec la Norvège). Et c’est aux salariés qu’il demande de<br /> travailler plus et plus longtemps pour continuer à engraisser la petite classe des maîtres de la finance et de l’économie et les hommes politiques à sa solde ?<br /> <br /> La fuite en avant le conduit –avec les autres Chefs d’Etat, y compris sociaux démocrates- à vouloir soumettre les budgets des Etats à un gouvernement européen aux pouvoirs renforcés de manière à<br /> mieux assujettir les peuples à la loi du fric, au détriment de ce qui nous reste de souveraineté nationale.<br /> <br /> En même temps qu’ils appellent la Chine au secours pour apporter un peu de ses excédents dans les coffres car les Etats-Unis sont exsangues et les plus endettés au monde<br /> <br /> Tel est le bilan et le programme de Sarkozy : la super austérité pour le peuple, l’opulence pour les riches. Le « progrès » social…à reculons et à marche forcée.<br /> <br /> A chacun de voir. Mais attention aux gestionnaires miracles, grands favoris des sondages, qui oublient facilement de toucher à l’essentiel : la maîtrise des banques, de la monnaie et du crédit, le<br /> pouvoir renforcé des salariés dans les entreprises, la taxation des revenus du capital, le développement des services publics, l’amélioration du pouvoir d’achat, du SMIC…parmi bien d’autres mesures<br /> indispensables pour recréer de la croissance et des recettes, si l’on veut que les promesses soient tenues. L’argent existe !<br /> <br /> Les communistes avec le Front de Gauche mettent au cœur de la campagne désormais ouverte, ces questions essentielles sans lesquelles nous ne sortirons pas de la crise de sitôt.<br /> Ils appellent à la riposte sans attendre, au développement de fronts de lutte contre toutes les dispositions qui s’inscrivent dans l’accélération des reculs sociaux annoncés.<br /> <br /> René Fredon<br /> <br /> <br />
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